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🎧 Nous sommes ce que nous écoutons

  • Photo du rédacteur: Loïs Velter
    Loïs Velter
  • il y a 2 jours
  • 1 min de lecture
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J’ai souvent pensé qu’on sous-estime à quel point la musique agit comme un miroir émotionnel.

Pas seulement un fond sonore,

mais un révélateur d’état intérieur.



Quand j’écris ça, je réalise à quel point nos goûts musicaux trahissent nos besoins profonds :

la douceur quand on cherche à apaiser un trop-plein,

le groove quand on veut rappeler à notre corps qu’il sait encore vivre,

ou le commercial quand on veut juste se sentir “comme tout le monde”,

le temps d’oublier qu’on ne l’est pas.



Psychologiquement, la musique sert de régulateur affectif.

Elle module la dopamine, stabilise le rythme cardiaque, synchronise la respiration.

En clair : elle nous recale avec nous-mêmes.


Mais elle fait plus que ça —

elle conditionne nos schémas mentaux.


Écouter du texte pauvre ou répétitif,
c’est s’entraîner à penser pauvre et répétitif.

Écouter du travail précis,
c’est apprendre la nuance, l’effort, la subtilité.


Alors oui, nous sommes ce que nous écoutons.

Pas dans le sens moral,

mais dans le sens neuronal :


nos circuits émotionnels s’accordent à la musique qu’on laisse tourner.

Et à force de répéter les mêmes rythmes,

on finit par vivre selon leur cadence.



Si je pousse un peu plus loin :

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écouter consciemment, c’est déjà choisir la qualité de sa vie.

Refuser la facilité auditive,

c’est refuser la facilité tout court.


Et à l’inverse,

se fermer à la musique,

c’est perdre la capacité de ressentir ce monde à travers sa beauté brute.



Je ne crois pas que la musique soit un art secondaire.

C’est une forme d’éducation sensorielle.

Une école du discernement,

de la justesse,

de la sincérité.


Et comme toute école,

certains s’y endorment... pendant le cours.




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