La confiance, ce pari fou
- Loïs Velter
- 25 août
- 2 min de lecture

Je parle souvent de confiance. Pas parce que c’est un sujet à la mode, mais parce qu’il m’a façonné, marqué, usé parfois…
et qu’il continue encore aujourd’hui à orienter mon quotidien.
Ce que j’ai compris avec le temps, c’est qu’il y a une confusion énorme entre
méfiance et prudence.
La méfiance, c’est ce réflexe de survie qui nous fait éviter une situation
à cause d’un traumatisme passé.
La prudence, c’est l’expérience qui nous dit :
« J’y vais, mais cette fois différemment. »
Moi, j’ai choisi de construire ma vie autour de la confiance. C’est même devenu mon premier argument de vente.
Oui, je gagne ma vie grâce à ça.
Pas parce que je suis naïf, mais parce que je sais que la confiance est la seule monnaie qui circule vraiment partout.
Ça ne m’empêche pas de galérer avec la méfiance des autres. Quand l’environnement d’une personne est abîmé, sa méfiance devient son armure…
et forcément, tu te prends des coups qui ne t’étaient pas destinés.
Alors j’ai poussé le curseur à fond. J’ai investi du temps, de l’argent, de l’énergie pour apprendre à lire autrement : le non-verbal, les signaux faibles, ce que les mots ne disent pas. Pas pour avoir un super-pouvoir, mais pour affiner ma prudence.
Je ne crois pas aux solutions miracles.
Mais je crois aux preuves vécues. Et pour moi, cette démarche a fonctionné. Alors j’ai envie de penser qu’elle peut aussi fonctionner pour d’autres.
C’est pour ça que je reviens toujours à ce sujet. Parce que pour moi, la confiance n’est pas un supplément d’âme. C’est un moteur. Et si on n’apprend pas à faire la différence entre méfiance et prudence, on restera à tourner en rond, bloqués dans nos peurs.
Si ce sujet résonne, alors le plus beau pas suivant est peut-être
simplement une vraie conversation.
J’aime les rendez-vous où l’on ose parler de ses projets, de ses doutes et de ce qui peut exister ensemble, sans masque. Ceux qui ont ce courage trouveront toujours en moi une oreille attentive, et peut-être une voie commune.
Le reste commence souvent par un simple clic… vous savez où me trouver.
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