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✨ Trop vrai pour être libre ?

  • Photo du rédacteur: Loïs Velter
    Loïs Velter
  • 30 avr.
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 5 jours


Beaucoup d’artistes, d’entrepreneurs, de créateurs restent longtemps centrés sur eux-mêmes, surtout quand ils ne se sentent pas encore accomplis.

Ils cherchent à “être vrais”. Authentiques. Alignés pour certains.

Et je pense qu'ils le sont !

Et c’est plutôt sain pour faire naître une œuvre ou poser les fondations d’un projet.


Mais parfois… à quel prix ?


( Vous l'attendiez ce "mais"... )



Ce besoin de maîtrise, de cohérence, de vérité, les pousse à s’enfermer dans une forme de pureté créative ou entrepreneuriale. C’est utile, au début. On a besoin de se construire, de poser ses bases, de connaître ses lignes. C’est ce recentrage qui fait avancer le projet, l’art, le business.


Mais, à un moment, ça coince.… ça peut devenir une cage. Dorée. Noble.

Mais une cage quand même.


Car à force de faire seul, on finit par se limiter.

Ce n’est pas le monde qui nous empêche d’avancer :

c’est notre manière de vouloir rester “vrai” à tout prix, sans ouvrir de fenêtres.


Le vrai défi, ce n’est pas d’être authentique.
C’est de rester libre dans cette authenticité.

Libre de s’ouvrir. De comprendre les autres. D’explorer d’autres codes.

Libre d’avoir tort, d’être bousculé, d’évoluer sans avoir l’air de trahir ce qu’on était hier.


Parce que, oui : la réussite est personnelle, mais le succès est collectif.

Et sans lien, sans écoute, sans collaboration… on peut finir par tourner en rond dans un projet qui nous ressemble, mais qui n’avance plus.


Sortir de son nombril, ce n’est pas renier son essence.

C’est l’honorer autrement.

C’est aimer comprendre l’autre, se former à ce qui dépasse notre prisme, regarder le monde au lieu de s’y cacher.

C’est développer une souplesse mentale qui crée des ponts plutôt que des murs.

Et ça, c’est ce qui permet d’aller loin. Pas juste en termes de résultats.

Mais en termes de maturité, de rayonnement, de joie.


Et surtout :

plus on lâche la peur de ne pas être parfait, plus on attire l’imprévu.

Pas le hasard. Pas la “chance”. Non.

Des opportunités qu’on était enfin prêt à voir.


Alors, peut-être qu’il faut arrêter de chercher à être “trop vrai”…

Et commencer à chercher comment redevenir libre.



On a mis tellement d’efforts à être nous-mêmes…

qu’on a oublié d’ouvrir la porte.





🎧 Si ces mots résonnent…

Tu verras, chaque épisode de Hors-Cadre en est un écho vivant.

Pas des parcours parfaits. Mais des gens qui ont cessé de vouloir l’être.

Des voix qui se sont d’abord enfermées pour créer, puis ont osé s’ouvrir.

Et c’est là que tout a commencé à vibrer autrement.

Écoute si t’es prêt à voir ce que ça fait d’ouvrir une fenêtre.








Ce texte, c’est un miroir. Un miroir dans lequel on se reconnaît vite quand on crée, quand on entreprend, quand on cherche à être “aligné”. Il parle de cette quête intense qu’on mène pour être vrai, pour faire les choses bien, avec du sens. Et dans cette quête, on finit souvent par se centrer sur soi, se recentrer… puis sans s’en rendre compte, se refermer.


Là où je veux en venir avec ce texte, c’est qu’il nous tend une main sans nous juger. Il ne dit pas que c’est mal de vouloir être authentique. Il dit juste : attention à ne pas faire de notre vérité une prison à ciel ouvert.


Parce que oui, à force de vouloir être “vrai” coûte que coûte, on devient rigide. On pense qu’on protège notre projet alors qu’on l’isole. On pense qu’on respecte notre essence alors qu’on l’empêche de respirer.

Et ce piège-là, on y tombe sans le voir venir.


Je veux espérer que ce texte nous invite à un saut. À passer d’une authenticité figée à une liberté vivante. Cela nous rappelle que la réussite, c’est intérieur.

Mais le succès, lui, se construit avec les autres.

Et que pour aller loin, il ne suffit pas d’être sincère avec soi :

il faut être capable de bouger, de se laisser traverser, d’apprendre en se mélangeant.


En fait, c’est un appel à l’humilité, mais une humilité joyeuse. Celle qui nous dit :

“On ne trahit pas qui on est quand on évolue. On l’honore autrement.”


Et cette phrase finale, “on a mis tellement d’efforts à être nous-mêmes… qu’on a oublié d’ouvrir la porte”, elle vient gifler doucement...

Elle parle à notre fatigue, à nos murs, à nos illusions de contrôle. Elle dit tout.


Ce texte, c’est pas une morale. C’est une invitation.

Pas à faire plus. Mais à oser faire différemment.

À sortir du “trop vrai” pour entrer dans le vivant, mouvant, ouvert, libre.

Et à se souvenir que la plus belle version de soi… ne se construit jamais en solitaire.



 
 
 

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