LE COUPLE "LIBRE" !
- Loïs Velter
- il y a 2 jours
- 4 min de lecture
🕊️ Être libre en couple, ou être en couple libre ?

Spoiler : c’est pas pareil, et peut-être pas pour tout le monde.
Parlons de cette “tendance” qui, soyons honnêtes, est peut-être plus un besoin générationnel qu’une mode.
Mais c’est quoi exactement ?
Est-ce coucher ailleurs ? Non.
Est-ce l’autorisation de séduire qui on veut ? Pas forcément.
Est-ce juste ne plus avoir peur d’être vu, aimé, regardé, désiré… même hors du couple ?
Peut-être bien, oui.
En fait, la vraie question, c’est :
qu’est-ce que la liberté, et qu’est-ce qu’un couple, selon toi ?
Parce que tout part de là.
Et si on arrêtait deux secondes de croire qu’aimer = posséder ?
Qu’être fidèle = nier ses pulsions ?
Qu’être un “bon couple” = suivre une formule vieille de plusieurs générations ?
💭 La liberté, ce n’est pas le sexe. C’est le choix.
La liberté dont je parle ici, c’est celle :
de pouvoir se dire les choses sans paniquer,
de pouvoir être vu et regarder sans culpabilité,
de se connecter à d’autres sans devoir saboter ce qu’on construit à deux.
C’est pas une orgie.
C’est pas un prétexte pour tromper “en toute conscience”.
C’est un appel à vivre vrai.
Ensemble.
Mais pour ça, il faut d’abord faire la paix avec ses propres blessures :
👉 Peur d’être abandonné·e
👉 Peur d’être trahi·e
👉 Peur d’être rejeté·e
👉 Peur de ne plus être “suffisant·e”
Et tant qu’on n’a pas nettoyé ça… la liberté ressemble plus à une fuite qu’à une expansion.
🧠 Petit disclaimer utile :
Ce texte ne cherche pas à convaincre qui que ce soit d’ouvrir son couple.

Il propose juste une réflexion, un espace de pensée pour ceux qui se sentent enfermés dans une idée du couple qui ne leur va plus.
Il ne s’agit pas de prôner une nouvelle norme.
Mais de s’autoriser à créer la sienne, avec respect, communication, et consentement.
Et surtout… sans se mentir.
Petit point jalousie...
Je suis quelqu’un de très peu jaloux.
Mais alors les gens… wow. L’insécurité, la possessivité, c’est presque devenu une norme.
Et pourtant… c’est tellement libérateur d’aimer quelqu’un dans sa liberté.
D’arrêter de croire que l’autre nous appartient.
Dans mon couple, par exemple, on ne fonctionne pas sur la jalousie.
On fonctionne sur la confiance, la complicité, la clarté.
Si jamais quelque chose venait à “casser ” un jour, on ne serait pas jaloux. On serait tristes, oui, profondément tristes.
Mais pas jaloux. Parce que notre lien ne repose pas sur l’interdiction ou la peur.
Il repose sur la vérité, sur ce qu’on vit réellement.
Et je me rends compte que beaucoup de couples aujourd’hui se sabotent à petit feu en croyant qu’ils doivent s’interdire de vivre certaines choses.
En pensant qu’il faut “se retenir” ou “jouer le jeu” du couple idéal.
Alors qu’en vrai, plus on cache ses envies, plus elles prennent de la place.
Et à force de les cacher… elles finissent par sortir de travers.
Et là, on appelle ça une trahison. Alors que c’est souvent juste… une frustration mal gérée.

La vraie fidélité, c’est pas d’être parfait.
C’est d’être sincère.
C’est de pouvoir dire : “voilà ce que je ressens, voilà ce que je vis, et voilà comment je choisis de rester avec toi.”
Et ça, ça demande de la maturité. Pas des menottes.
Cela ne cherche pas à vendre un modèle relationnel “alternatif” ou à juger ceux qui ont besoin de cadre ou d’exclusivité stricte.
Je parle juste d’un fait : la liberté émotionnelle et relationnelle, quand elle est consciente, partagée et sincère, ne détruit pas le lien.
Elle le solidifie. Elle permet d’exister pleinement à deux… sans rétrécir qui que ce soit.
Mais soyons honnêtes : pour en arriver là, il faut déjà avoir fait un minimum le ménage en soi.
Parce que sinon, on ne parle plus de liberté, on parle de fuite.
Et la fuite, elle blesse tout autant que l’enfermement.
❤️ Être libre ensemble, c’est peut-être ça l’amour.
Un couple libre, ce n’est pas un couple “débridé”.
C’est un couple lucide.
Qui s’autorise à aimer, à partager, à exister… sans tomber dans la cage dorée du “il faut”.
C’est oser être ami·e, amant·e, complice, allié·e, sans peur d’être moins aimé·e si on se montre dans toute sa vérité.
La vraie fidélité, c’est pas l’absence d’envie.
C’est le choix de rester, parce que tout a été dit.
Et que malgré tout, on est encore là.
Et si on arrêtait de se raconter que la liberté est dangereuse ?
Peut-être qu’on a juste peur qu’elle nous révèle.
Et que la vraie question, ce n’est pas “est-ce que je peux être libre en couple ? ”
Mais plutôt : suis-je libre avec moi-même ?
Finalement...
Le couple libre, c’est pas du sexe… c’est du courage.
Je crois que la liberté, ça s’apprend.
Et... j’adore ça :
Aider les gens à retrouver leur rythme.
À groover plus librement, dans leurs relations, leurs projets, ou juste dans leur coeur.
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