🧠 Le DJ qui pense trop (et qui fatigue tout le monde avec ses réflexions)
- Loïs Velter
- 26 juin
- 3 min de lecture

J’ai fini par me fatiguer moi-même
(et c’est comme ça que j’ai appris à me traiter avec amour)
Je vais être honnête.
Y’a un truc chez moi qui me fatigue, moi-même.
Je n’arrive pas à lâcher l’analyse.
Pas celle qui fait du bien et qui éclaire.
Non. Celle qui creuse, qui fouille, qui revient à 3h du matin en mode :
« Et si t’avais encore tout foiré là Loïs ? »
Parce qu’en vrai, moi aussi je suis en boucle.
J’ai juste choisi de mettre ma boucle en musique et en mots.
Mais je tourne. Je doute. Je cherche.
Et parfois, j’me cache derrière des posts bien écrits pour pas montrer que je flippe.
Moi aussi j’ai envie qu’on m’aime.
Moi aussi je me suis senti inutile, même quand ça marchait.
Moi aussi j’ai déjà jalousé ceux qui s’en sortaient mieux.
Et moi aussi je peux être condescendant sans le vouloir quand j’essaie d’aider.
Alors ouais.
Peut-être que je vous agace.
Peut-être que vous lisez mes textes avec l’impression que je donne des leçons.
Peut-être que vous voyez un DJ qui se prend pour un psy, un coach, un gourou en jogging.
Et franchement…
Je peux le comprendre.
Mais voilà ce que je peux vous dire, sans prétendre savoir ce que vous vivez :
je continue d’avancer.
Pas parce que j’ai tout compris.
Mais parce que j’ai trop connu l’immobilité.
Je continue d’apprendre.
Pas pour briller.
Mais parce que j’en avais besoin.
Je continue d’aider.
Pas pour prouver quelque chose.
Mais parce que j’aurais rêvé qu’on m’aide, moi.
Alors j’me vends, j’me relève, j’me forme.
Je fais des erreurs.
Je les regarde.
Je recommence.
Et surtout, je donne ce que j’aurais aimé recevoir :
de la clarté, un peu de force, et beaucoup d’amour.

❤️ Disclaimer d’amour pour hater au cœur sensible :
Je ne suis pas celui qui sait mieux.
Je suis juste celui qui choisit d’agir même quand il ne sait pas.
Et si ça dérange,
alors je vous souhaite de connaître un jour ce genre de dérangement-là.
Je n’essaie pas de paraître.
J’essaie de permettre.
Et si je le fais à voix haute, c’est pas pour dominer,
c’est pour que quelqu’un quelque part se sente moins seul
dans ce bordel de pensées qu’on appelle “soi”.
📝 Post-scriptum :
Je crois qu’on a trop de mal à donner de l’amour.
Et franchement… je le comprends.
Parce que beaucoup de gens sont cabossés, parfois même fucked-up.
On reste des êtres sensibles, souvent fragiles.
Mais si moi j’y arrive, alors j’ose croire que tout le monde peut y arriver.
Moi, je balance des cœurs, des likes, des flammes sur les réseaux.
Pas parce que je surconsomme les emojis,
mais parce que je trouve que c’est parfois le minimum vital.
Un double tap sur un écran, ça ne change pas une vie.
Mais plusieurs, ça peut changer une journée.
Un petit « coucou, je pense à toi »,
un « je t’ai vu, je te soutiens »,
un « t’es au top, c’est canon, c’est cool »…
ça peut être inestimable pour la personne qui le reçoit.
Alors soyez pas avares d’amour.
Parce qu’au fond, je sais que vous aussi,
vous aimeriez qu’on vous en donne…
👉 Faites aux autres ce que vous auriez aimé qu’on fasse pour vous…
Et si, à un moment, t’as besoin d’un regard solide pour t’aider à donner forme à tes
idées,
j’ai rassemblé ce que je fais de mieux juste ici :
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