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🌟 “Je mérite mieux que ça”

  • Photo du rédacteur: Loïs Velter
    Loïs Velter
  • 16 juin
  • 2 min de lecture

l’analyse d’un mal discret et très répandu… souvent confondu avec de l’arrogance.

Il y a un truc que je croise souvent.

Et je le partage ici sans prétention, juste parce que ça revient tellement souvent que ce serait dommage de ne pas le nommer...


C’est un comportement un peu étrange, que j’appelle (en rigolant mais pas tant) :


Le syndrome de la princesse pauvre.

ça marche aussi avec le prince.

Derrière ce nom, je parle de celles et ceux qui ont manqué de reconnaissance, de place, d’amour ou même simplement de considération.

Souvent, ça remonte à l’enfance.


Et face à ce manque, au lieu de s’écraser, beaucoup ont construit en eux une forme de royauté imaginaire.




Une conviction profonde que

“je mérite mieux que ça”,

que,

“un jour on verra vraiment qui je suis”.


C’est pas mal en soi. C’est même une forme de survie.

Mais là où ça coince, c’est quand ce fantasme prend le dessus sur le réel.





Et dans la vente, comme dans les relations ou dans les projets, ça se ressent très vite.


Quelqu’un qui pense qu’on lui doit quelque chose

— de l’attention, de l’argent, de l’amour ou qu’on nous considère immédiatement… alors qu’on n’a pas encore posé les bases de la confiance ou de l’échange… eh bien forcément, ça ne prend pas.


Et comme ça touche quelque chose d’assez profond, ça fait mal à l’ego.

Alors la boucle se relance : “on ne me respecte pas, je mérite mieux…

→ isolement → frustration → inertie → et rebelote.

C’est là que le paradoxe nous saute aux yeux : on cherche à sortir du manque

mais c’est justement notre posture rigide qui nous y enferme.


Et ça coince. Parce que les autres le sentent. Et comme ça ne prend pas, ça ravive encore plus la douleur de ne pas être reconnu·e.

Alors on s’enferme. On se dit que les autres ne nous respectent pas.


Et pendant ce temps-là… on n’avance pas.


Alors qu’en vrai, il n’y a rien de plus noble que d’avancer, un pas après l’autre.

Même si c’est avec une vieille cuillère en bois.





Je ne parle pas ici pour juger,

ni pour pointer du doigt.

Je parle depuis l’intérieur.

Depuis ce que j’ai vu, vécu, accompagné, ou même incarné parfois.



Il ne s’agit pas de hiérarchiser les douleurs, ni de faire passer un message de “démerde-toi”.



Mais à un moment, faut être honnête :

certaines postures nous détruisent plus qu’elles ne nous protègent.




Alors voilà la vraie question :



Et si tu n’étais pas en train de souffrir parce que personne ne te donne ta place…

Mais parce que tu refuses inconsciemment de te la créer toi-même,

avec humilité et patience ?


Parce qu’il se pourrait bien que ce que tu crois être un manque de reconnaissance…

…ne soit qu’un refus d’apprentissage.


Et là, y’a plus grand monde à blâmer.



Ce genre de schéma, je ne le connais pas que dans les livres.
Je le vis, je l’observe, je l’accompagne.
Et si tu sens que ça te parle, que tu veux sortir de cette inertie sans te trahir,
Alors tu trouveras peut-être des réponses dans ce que je propose


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